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Présentation Forums Débats et Réflexions 10 septembre, on se mobilise

  • 10 septembre, on se mobilise

    Posted by Farf on 24/07/2025 à 13:33

    Un vent de soulèvement commence à gonfler, comme vous le savez peut-être.

    Au vu des violences perpétrées et projetées de/par notre cher gouvernement, la colère gronde…. J’ai envie de dire qu’elle ne date pas d’hier, mais ! 🙂

    « Boycott, désobéissance et solidarité » sont les maîtres mots de la mobilisation qui se dessine.

    L’objectif de ce sujet est d’amener des idées, propositions… De discuter. Savoir un peu s’il existe des groupes, cafés repères ou autre, pour s’organiser, que vous connaissez ou non. De relayer des infos si vous en avez, etc

    Vous voyez l’idée ?

    Au plaisir d’échanger sur ce sujet qui nous concerne tous

    ☀️

    • Cette discussion a été modifiée Il y a 2 mois, 2 semaines par  Farf.
    Caro.Lino répondu Il y a 2 mois 8 Membres · 25 Réponses
  • 25 Réponses
  • PtiVortexEnMouss

    Membre
    24/07/2025 à 14:20

    Ma farfou, de mon patelin minuscule je vous soutiens tous et toutes contre ce gouvernement totalement à l’ouest (un peu comme chez nous d ailleurs sauf que chez nous y en a toujours pas … dans les fait….c’est un peu le chaos…. )

    C’est triste de se sentir de plus en plus dirigé par une république ou une monarchie bananière 😅😝

    Je suis pas trop mouvement révolutionnaire tout ça…. protester dans la rue au milieu des gens….ça me rend un peu malade….

    Donc… je préfère être une justicière invisible… et faire mon taf dans l’ombre… pour faire chier tout ces pourris… 🙏

    Le milieu associatif et les asbl sont blindées de personnes courageuses qui sont prêtes à retrousser leurs manches … faut juste choisir les bonnes 😅🤣

    Courage ma farfou et courage les voisins!🤘

    • Cette réponse a été modifiée Il y a 2 mois, 2 semaines par  PtiVortexEnMouss.
  • Lafrite

    Membre
    24/07/2025 à 14:39

    ma farf, tu connais mon engagement à lutter contre cette politique qui consiste à taper sur le pif des plus démunis, des minorités…. j’ai trouvé un moyen de militer via la CFDT.

    avant les élections, à la veille de l’élection des européennes par exemple, j’ai fait des tas de recherches, je regarde si j’ai des restes 😉 je te réponds en plusieurs fois cela évite aux mixmite de lire ce qu’ils/elles n’ont pas envie de lire

  • Lafrite

    Membre
    24/07/2025 à 14:40

    donc dans le cadre des élections, j’ai fait des recherches factuelles, exemple ci-dessous avec une liste des pays où les partis ou des leaders d’extrême droite sont au pouvoir :

    Hongrie (Victor Orban – Fidesz) :

    Contrôle des médias : Le gouvernement de Victor Orban a consolidé un contrôle significatif sur les médias publics et privés, limitant la liberté de la presse et réduisant le pluralisme médiatique.

    Indépendance judiciaire : Des réformes judiciaires ont été mises en place pour augmenter l’influence du gouvernement sur le système judiciaire, compromettant l’indépendance des juges.

    Restrictions sur les ONG : Les lois dites « Stop Soros » ont imposé des restrictions sur les organisations non gouvernementales, en particulier celles qui soutiennent les droits des migrants et des réfugiés.

    Pologne (Droit et Justice – PiS) :

    Indépendance judiciaire : Le gouvernement a mené des réformes controversées du système judiciaire, y compris la révocation anticipée des juges et la nomination de juges favorables au gouvernement.

    Contrôle des médias : Le PiS a accru son contrôle sur les médias publics et exercé des pressions sur les médias privés critiques envers le gouvernement.

    Droits des femmes : Des lois restrictives ont été adoptées concernant l’avortement, limitant les droits reproductifs des femmes.

    Italie (Giorgia Meloni – Fratelli d’Italia) :

    Immigration : Des politiques strictes sur l’immigration ont été mises en place, y compris des mesures pour réduire les arrivées de migrants par la mer et la fermeture de ports aux navires de sauvetage des ONG.

    Liberté de presse : Bien que Meloni soit récente au pouvoir, les préoccupations existent quant à la pression potentielle sur les médias et la société civile.

    Brésil (Jair Bolsonaro) :

    Liberté de la presse : Bolsonaro a souvent attaqué verbalement les médias critiques et a tenté de réduire le financement des organes de presse indépendants.

    Environnement et droits des indigènes : La déforestation de l’Amazonie a augmenté sous son administration, et les droits des communautés indigènes ont été affaiblis.

    Droits de l’homme : Des politiques et des discours violents ont été tenus contre les minorités, les LGBT+ et les militants des droits humains.

    Israël (Benjamin Netanyahu) :

    Indépendance judiciaire : Netanyahu a proposé des réformes judiciaires qui pourraient affaiblir l’indépendance du système judiciaire israélien, suscitant des inquiétudes concernant la séparation des pouvoirs.

    Liberté des médias : Accusations de tentative de manipulation des médias et d’intimidation de journalistes critiques.

    Autriche (Parti de la liberté d’Autriche – FPO) :

    Liberté d’expression : Bien que le FPO ne soit pas actuellement au pouvoir, il a exercé des pressions pour limiter la liberté d’expression en promouvant des lois contre la « haine en ligne », qui ont parfois été critiquées pour leur potentiel de censure.

    Immigration et asile : Des politiques strictes ont été mises en œuvre pour réduire l’immigration et limiter les droits des demandeurs d’asile.

    Suède (Démocrates de Suède – SD) :

    Immigration : Les SD ont promu des politiques restrictives sur l’immigration, ce qui a influencé le débat national et conduit à des mesures plus strictes envers les migrants et les réfugiés.

    Ces partis et leaders d’extrême droite sont souvent caractérisés par des politiques anti-immigration, un nationalisme fort, et des positions conservatrices sur les questions sociales et culturelles.

    En Finlande,

    Le Parti des Finlandais (Perussuomalaiset), souvent classé à l’extrême droite, a eu une influence notable sur la politique finlandaise. Bien qu’il n’ait pas actuellement la position dominante au sein du gouvernement, il a été partie prenante de coalitions gouvernementales et a influencé certaines politiques.

    Voici quelques mesures et positions prises par le Parti des Finlandais et leurs conséquences en matière de libertés :

    Immigration et Asile :

    Politiques restrictives : Le Parti des Finlandais a soutenu des politiques visant à réduire le nombre de réfugiés et de demandeurs d’asile, et à restreindre les critères d’asile. Ces mesures ont eu pour effet de rendre plus difficile l’entrée et le séjour des migrants en Finlande.

    Réforme des droits sociaux : Propositions visant à limiter les droits sociaux et les prestations pour les immigrants, augmentant ainsi leur précarité.

    Liberté de la presse et discours public :

    Rhétorique anti-médias : Des membres du Parti des Finlandais ont souvent critiqué les médias pour ce qu’ils perçoivent comme un biais contre leurs positions, ce qui peut intimider les journalistes et réduire la liberté de la presse.

    Politique de sécurité :

    Sécurité accrue : Accent mis sur les politiques de sécurité et de surveillance, ce qui peut impliquer une augmentation des pouvoirs de la police et une surveillance accrue des populations migrantes, potentiellement au détriment des libertés civiles.

    Droits des minorités :

    Discours polarisants : Utilisation de discours polarisants contre les minorités ethniques et les communautés LGBT+, ce qui peut mener à une atmosphère de discrimination et d’hostilité.

    Aujourd’hui aux manettes du pays, l’extrême droite dévoile son vrai visage. Avec des conséquences très concrètes sur le dialogue social. «Le gouvernement ne nous donne plus les moyens de participer au dialogue social tripartite. Au niveau national, il nous contourne ou il nous ignore et veut réduire nos prérogatives dans les entreprises, résume Antti Palola, le président du syndicat STTK, fort de 420 000 adhérents. En quelques mois, la Finlande est devenue un laboratoire de l’extrême droite.»

    Le 8 mai, le Parlement a adopté une loi restreignant drastiquement l’action syndicale. Ce texte limite à vingt-quatre heures la durée de grève dite politique (contre un projet gouvernemental, par exemple) ou de soutien. La loi prévoit aussi de rehausser les amendes en cas de non-respect des nouvelles règles. « C’est une attaque frontale contre les travailleurs, commente Antti Palola. Le gouvernement a décidé de faire de la limitation du droit de grève un symbole dans la mesure où nous ne l’utilisons qu’en cas d’ultime recours », insiste Antti Palola.

    Cela pourrait empirer d’ici à l’été. Un projet de réforme du marché du travail est aussi sur la table. En cas d’adoption, les conventions collectives sectorielles seraient abandonnées au profit des accords d’entreprise. Le texte prévoit entre autre de faciliter les licenciements, le recours au CDD, mais aussi la baisse des indemnités chômage ou encore l’introduction d’un jour de carence en cas de maladie…

    « Tout le long de la campagne, les candidats d’extrême droite avaient juré qu’ils ne toucheraient ni aux droits des travailleurs ni au droit de grève. Ils ont dupé ceux qui ont été séduits par leur discours. À ceux qui en doutaient, aujourd’hui, ils ont la preuve que l’extrême droite leur ment. »

    Dans chacun de ces pays, les leaders ont affaibli les institutions démocratiques et réduit les libertés civiles dans leurs pays respectifs.

  • Lafrite

    Membre
    24/07/2025 à 14:41

    j’ai fait de même avec la description des diverses situations dans lesquelles le Rassemblement National a voté contre des mesures sociales importantes au Parlement européen.

    Voici un résumé des points principaux :

    Salaire Minimums en Europe : Le RN a voté contre une directive visant à assurer un salaire suffisant pour un niveau de vie décent, arguant que cela devrait être compensé par des exonérations de cotisations sociales pour les employeurs, réduisant ainsi les recettes pour les caisses de la sécurité sociale.

    Rémunération des Stagiaires : Le RN a voté contre une directive fixant des normes de qualité minimales pour les stages, incluant des règles sur la durée, la rémunération et l’accès à la protection sociale.

    Inégalités Salariales entre Femmes et Hommes : Le RN s’est abstenu ou a voté contre des mesures visant à renforcer l’égalité de rémunération entre les sexes, malgré une directive du Parlement européen pour un cadre minimal d’application du principe d’égalité des sexes.

    Revalorisation des Personnels Soignants : Le RN a voté contre une recommandation visant à améliorer les conditions de travail et les salaires dans le secteur des soins.

    Dialogue Social dans les Comités d’Entreprise Européens : Le RN a voté contre la révision d’une directive visant à renforcer les droits des comités d’entreprise européens.

    Lutte contre les Abus des Multinationales : Le RN a voté contre des mesures imposant des responsabilités aux multinationales en cas de violations des droits humains et de détériorations environnementales.

    Soutien aux Ménages dans la Transition Écologique : Le RN s’est opposé aux mesures du Pacte Vert européen, y compris le fond social pour le climat destiné à aider les ménages à adopter des solutions écologiques.

    Construction de l’Europe Sociale : Le RN a voté contre des objectifs sociaux européens en matière d’emploi, de formation et de pauvreté.

    Protection des Travailleurs Précaires : Le RN a voté contre des mesures visant à réguler l’économie des plateformes et à protéger les travailleurs précaires, ainsi que des mesures sur la santé mentale au travail et la protection contre l’exposition au plomb.

    Communauté LGBT : abstention sur la résolution pour inscrire l’homophobie et la transphobie dans la liste des crimes de haine.

    La position du RN sur ces divers sujets est claire :

    C’est une opposition systématique à des mesures de progrès social.

    • Membre Inconnu

      Usager supprimé
      24/07/2025 à 15:23

      Merci pour ce recadrage. Le hic c’est que la manifestation du 10 septembre est justement promue par les milieux d’extrême-droite. Alors, le militant de base ne s’informe pas des agissements antisociaux de son parti ?

  • Lafrite

    Membre
    24/07/2025 à 14:50

    je ne vais pas te détailler tous les articles, j’ai fait également sur la posture sociale du RN, Le RN et la communauté LGBT, RN et le droit des femmes….

    tout cela d’abord pour documenter, alimenter factuellement le débat, informer…..car il me semble (je ne détiens pas non plus la vérité absolue) que les personnes ne disposent pas forcément de ces informations :

    Manque d’intérêt ? (un truc que je ne comprends absolument pas, on parle de nos vies, de l’avenir pour nos enfants, on a le droit de vote, l’expression passe dans les urnes dans une démocratie!), absence d’accès à cette information?, lecture d’informations inexactes? (ex : les immigrés « piquent » le travail…..)

    l’objectif est donc de diffuser l’information, par exemple sur le RN, j’ai envoyé mon travail à la CFDT, qui l’a synthétisé et diffusé en masse sur les réseaux sociaux

    je viens de faire de même avec la loi Duplomb, je peux si vous le souhaitez vous envoyer mon blabla (j’ai factuellement repris tous les points pour en faire une synthèse « digeste »)

  • Lafrite

    Membre
    24/07/2025 à 14:54

    donc pour répondre simplement à ta question, j’ai visé un groupe large : mon adhésion à la CFDT, en phase avec mes valeurs

    ce qui me permet de leur « prêter » ma plume pour qu’une information, la plus accessible à tous puisse être diffusée. Car je leur reproche parfois de parler trop dans leur « jargon »

    J’y vois cependant un « inconvénient » c’est que cette information est diffusée à celles et ceux qui sont à priori « convaincus », j’aimerais trouver le moyen de m’adresser à un autre cercle

    sauf que je n’ai ni le temps, ni les moyens….

  • Farf

    Membre
    24/07/2025 à 15:48

    @infra il semble exact qu’à l’heure actuelle les principaux relayeurs soient associés à des comptes proches de l’extrême droite. Cela-dit ce ne sont pas les seuls, loin de là. Mais c’est ce que la presse met en avant. Sans surprise.

    A nous de relayer à notre tour, sans étiquette.

    Est-ce une manoeuvre pour tuer dans l’oeuf ce mouvement ? Le discréditer comme l’a été celui des GJ ?

    Est-il utile de dire qu’à la base, ce mouvement social d’ampleur rassemblait toutes les couleurs ?

    @La Frite merci pour le boulot !

    Je vais prendre le temps de bien te lire

    • Cette réponse a été modifiée Il y a 2 mois, 2 semaines par  Farf.
  • PtiVortexEnMouss

    Membre
    24/07/2025 à 15:58

    Ça fait froid dans le dos tout ça ….😵‍💫

  • phoenix73

    Membre
    24/07/2025 à 19:01

    Je ne viens pas 5 min et voilà…. Ça fait la manifestation ici !

    Personnellement je pense que malheureusement peu importe les étiquettes politiques, il n’y en a pas un pour rattraper l’autre. L’intérêt personnel prévaut sur l’intérêt général telle est la dure loi.

    Les médias ET réseaux en France sont détenus pour beaucoup par des milliardaires faisant passer leurs propres intérêts avec du bourrage de crâne de la populasse. Nous avons également de l’ingérence étrangère de différents pays et il n’y a pas que les russes. Avoir une cohésion sociale forte aurait pû être notre seul rempart mais elle a été largement détricotée.

    La France silencieuse gronde mais ne veut pas être piloter par des politiques ou des syndicats ( pas contre toi @Lafrite c’est cool d’être engagée, et il en faut!), ça manque de leaders « propres » . Des personnes intègres…et ça…bah ça se trouve pas à tout les coins de rue.

    Il y a une perte de confiance généralisée, et notre modèle de gouvernance est à bout de souffle. Il y aurait tout à reconstruire…. Mais les chemins sont compliqués.

    Je crois qu’il faut commencer par mettre une offre sur France travail :

    URGENT : La France cherche désespérément des Leaders (avec un grand L et un petit ego)

    Marre des promesses non tenues ? Envie de changer les choses sans avoir à porter de cravate trop serrée et des foutus pantalon en plein été ? La « France » gronde et cherche des âmes courageuses, intègres et si possible avec du sens de l’humour (ça aide).

    Votre mission (si vous l’acceptez) :

    1) Écouter, vraiment écouter (même ceux qui ne pensent pas comme vous).

    2) Proposer des idées qui servent l’intérêt général, pas juste le vôtre (on sait, c’est fou !).

    3) Ne pas paniquer à la première tempête médiatique (on vous fournira un parapluie et un gilet pare-balles… non on blague, faudra se démerder solo).

    4) Être « propre » (on ne parle pas de se laver les mains, mais bon…. C’est mieux de le faire).

    Profil recherché :

    – Citoyen(ne) lucide et désespéré(e) par la situation actuelle (bon signe !).

    – Capacité à fédérer sans manipuler.

    – Immunisé(e) contre le syndrome de la « grosse tête » (test à l’entrée).

    – Expérience en vie réelle appréciée (oui, même si vous n’avez jamais fait de politique).

    – Bonus : savoir faire la différence entre un tweet et un programme politique.

    Nous offrons :

    – Beaucoup de défis.

    – Peu voire aucune reconnaissance immédiate (mais vous allez être utile).

    – La chance d’être en prem’s dans les cortèges et se prendre en prem’s des trucs dans la tête.

    – un bob OnnépaContent et un autocollant.

    – Et quelques coup à boire payé via les rencontres

    • Cette réponse a été modifiée Il y a 2 mois, 2 semaines par  phoenix73.
    • Canneton

      Membre
      24/07/2025 à 20:54

      Ok je vote pour toi .

  • Caro.Lino

    Membre
    24/07/2025 à 20:56

    Super sujet 😁

    Pareil va falloir que j’plonge dans les publications de Lafrite 🧐🧐

    Et je suis ok avec Phoenix #générationdésenchantée 😁😅

    J’vais m’lancer dans un truc que je maîtrise pas du tout mais perso je ne crois plus au grand soir.

    Les gens ont trop à perdre, si tu leur dis boycott ou grève générale, ils vont se planquer derrière leurs crédits, leurs gosses à nourrir et tutti chianti. Je les comprends. Mais j’me dis bordel mais si PERSONNE paye, qu’ils viennnent tous nous chercher et nous mettre en taule.

    À une époque révolue où le parti communiste représentait quelque chose les gens étaient pas cons : ils utilisaient l’argent du syndicat pour maintenir les salaires pendant la grève. Mais les syndicats avaient les fonds. Maintenant plus personne se syndique, à croire que ça leur convient de s’faire entuber…

    Brrrrref rien qu’d’en causer ça m’eneeeerve🤣🤣

    Si jamais :

    Les travaux d’Etienne Chouard sur la démocratie directe sont assez éclairants sur le fait que la démocratie représentative, quand on est représentés par des gens qui ne représentent qu’eux, elle ne sert à rien. Non seulement le peuple est privé de sa souveraineté mais en plus il doit rincer des blaireaux qui eux ont tout fait pour professionnaliser la politique.

    Les travaux de Bernard Friot sur le concept de travail libre, sur la refinanciarisation de services publics, sur un basculement complet des valeurs économiques pour passer d’une société absurde, stupide et cupide à une société libre, intelligente et solidaire.

    Les travaux de Franck Lepage sur les délires linguistiques des intutitions dirigeantes qui nous font prendre des vessies pour des lanternes et qui permettent de tuer dans l’œuf toute contestation puisqu’on comprend même plus c’qu’ils disent : beaucoup plus difficile de mobiliser les gens contre un plan de désinflation competitive que contre un plan de gel des salaires.

    Enfin, pour moi, les termes de boycott, désobéissance et solidarité sont en totale adéquation avec les valeurs du mouvement pour la décroissance. Leur journal est publié tous les 2 mois via l’association « casseurs de pub ».

    Si on mettait toutes ces idées dans un shaker et qu’on les materialisait à l’echelle locale, départementale, régionale, nationale, européenne et mondiale. Bordel à cul on n’aurait pu besoin d’un paradis outre-tombe 😅

    Mais ce n’est que mon avis, évidemment.

    Des bisous 😘😘😘

    • Cette réponse a été modifiée Il y a 2 mois, 2 semaines par  Caro.Lino.
    • Cette réponse a été modifiée Il y a 2 mois, 2 semaines par  Caro.Lino.
    • phoenix73

      Membre
      24/07/2025 à 21:08

      T’es dans l’éducation pop. ?

    • Caro.Lino

      Membre
      24/07/2025 à 21:20

      Non mais au rsa j’ai le temps de regarder de l’éducation populaire 😁🤣

  • Pom2R

    Membre
    25/07/2025 à 11:45

    Ça fait peur tout ça…

    Je partage un texte de Anna Colin Lebedev chercheuse notamment à l’isp et l’ehess

    Je l’avais trouvé parlant il y a 1 an. Et de plus en plus malheureusement.

    La leçon 7 parle de la démobilisation de la population, en lien avec notre sujet.

    On diabolise depuis quelques années la mobilisation. Il est loin le temps où on manifestait en masse tous partis confondus.

    Un exemple parmi d’autres, Aujourd’hui les médias appuient sur les dérives en marge des ces manifestations, les casseurs… ça fait peur. Ça marche. Ça démobilise

    Voici le texte

    Comment s’installe un pouvoir liberticide? Dix leçons tirées de l’observation de la Russie.

    Alors que l’historien Timothy Snyder, dans son livre « De la tyrannie », se basait sur l’histoire de la montée du nazisme pour fournir des conseils de résistance aux Américains sous Trump, je pense que le cas russe a aussi des choses à nous apprendre aujourd’hui sur la manière dont le pouvoir liberticide s’installe

    Voici dix leçons tirées du cas russe.

    Leçon 1.

    Un pouvoir liberticide s’installe petit à petit, de manière quasiment imperceptible. On imagine souvent l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite comme un renversement de la table. Le cas russe nous montre que l’installation d’un pouvoir liberticide peut sembler modérée, lente, même rassurante.

    Cette lenteur a pour effet de neutraliser les critiques. Le pouvoir liberticide se place du côté du raisonnable et du consensuel, et marginalise les opposants en les qualifiant d’alarmistes. Le pouvoir liberticide prend son temps.

    Leçon 2.

    Les premières réformes liberticides sont souvent techniques, opaques, mineures, sur des sujets qui intéressent peu les citoyens ordinaires. Qui s’intéressait en Russie, au début des années 2000, à la réforme du système d’enregistrement des partis politiques ou à la modification des seuils électoraux? Les réformes graduelles et techniques laissent peu de prise à la critique, car elles sont peu lisibles pour le grand public, et peu propices aux grandes mobilisations de l’opposition.

    Ces réformes préparent le démantèlement des institutions et l’affaiblissement des libertés publiques. Petit à petit, elles grignotent les institutions qui seront prêtes à céder le moment venu, parce qu’un certain nombre de garde-fous seront fragilisés.

    Leçon 3.

    Le pouvoir liberticide promet du confort, de la sécurité, de la protection et du pouvoir d’achat. Il est important de savoir qu’il tient parfois ses promesses. Il anesthésie les citoyens les plus vulnérables. Dans une confrontation entre liberté et prospérité, la liberté a du mal à tenir.

    Leçon 4.

    Un pouvoir liberticide s’assure aussi la loyauté des institutions les plus vulnérables. Il peut augmenter les salaires des enseignants et investir dans les écoles, recruter des fonctionnaires et améliorer le financement des services publics; ça a été le cas en Russie.

    Résister à ce qu’il offre n’est pas facile. Faut-il refuser ce financement qui rendra meilleur l’accueil des élèves, quand en échange – dans un premier temps – on ne vous demande pas grand-chose? Le prix à payer – devenir les petites mains de répression, par exemple – est connu bien plus tard.

    Leçon 5.

    Un pouvoir liberticide s’installe en prenant appui non seulement sur nos peurs les plus profondes, mais aussi sur nos meilleurs sentiments. L’amour de notre famille, l’attachement à notre culture, l’amour de notre histoire, le désir d’un monde meilleur pour nos enfants sont mobilisés et instrumentalisés.

    Leçon 6.

    Un pouvoir liberticide promet de l’efficacité en échange de la liberté. La liberté n’est pas palpable, tant qu’elle n’est pas perdue. L’efficacité peut se comptabiliser, elle est tangible, elle parle le langage du succès, des bénéfices, de la croissance. La promesse n’est pas forcément tenue, mais donne l’impression que le pouvoir liberticide « fait enfin quelque chose » alors que les autres ne font que « parler ».

    Leçon 7.

    Un pouvoir liberticide ne demande pas la mobilisation de la population; il s’appuie au contraire sur la démobilisation et la dépolitisation. Il invite les gens à se replier sur leur vie privée, à se désintéresser de leurs institutions politiques. Il ne vous demande pas tant d’aller voter pour lui, que de ne pas aller voter pour les autres. On craint un Trump qui galvanise les foules, mais le pouvoir liberticide peut être gris et monocorde, promettant de satisfaire vos demandes en échange d’une non-opposition. Le laisser-faire est sa mécanique centrale. L’indifférence pour le sort de l’autre, notamment celui qui est loin, qui est différent, est sa principale émotion.

    Leçon 8.

    Une partie du monde associatif, notamment les groupes qui s’engagent pour une qualité de vie meilleure ou pour certaines causes environnementales, est particulièrement vulnérable face aux promesses protectionnistes ou traditionalistes du pouvoir liberticide.

    Leçon 9.

    Un pouvoir liberticide ne s’appuie pas sur la répression mais sur l’adhésion. La répression ne vient qu’en dernier recours, elle est un outil coûteux et dangereux qu’un pouvoir liberticide ne peut se permettre qu’une fois solidement installé.

    Leçon 10.

    Il faut du temps, parfois beaucoup de temps, avant que le prix à payer ne devienne visible. C’est lorsque les institutions sont suffisamment vulnérables au contrôle du pouvoir, et que le pouvoir liberticide est perçu comme bénéfique par une masse critique de la population, que la répression contre les indésirables peut se mettre en place. Mais le pouvoir liberticide peut fonctionner longtemps sans répression, si la neutralisation des institutions a été suffisamment profonde.

    Les institutions comptent. L’éthique et les principes de nos métiers comptent. La protection des plus vulnérables compte. L’éducation compte. Tout ça, nous le savons. Mais il est important de savoir non seulement où sont nos failles, mais aussi comment elles pourront être utilisées.

  • Farf

    Membre
    25/07/2025 à 12:31

    Il y a de belles références et ressources dans ce que vous apportez, toutes 🙂

    Une carte des rassemblements, regroupements et lieux de discussions se met en place. On peut la retrouver via ce lien

    https://mobilisation10septembre.blog/carte-des-rassemblements-4/

    … Je ne sais plus qui d’entre vous a soulevé la question de la durabilité des actions en cas de grèves & co. Une ou plusieurs caisses sont en cours de création.

  • Caro.Lino

    Membre
    25/07/2025 à 12:53

    J’ai regardé tes publications lafrite, et d’ailleurs si tu peux partager ton analyse de la loi duplomb ça m’intéresse 😉

    Je suis ok que l’extrême droite, de façon générale, souhaite et a des idées liberticides. On peut pas leur en vouloir puisqu’ils n’ont jamais brillé par leur intelligence. En revanche, ce que j’observe c’est qu’y a pas que l’extrême droite qui va sur ce terrain là, l’ultra liberalisme en général fait et vote des lois liberticides. C’est au delà des partis politiques.

    C’est un abus de langage le liberalisme, c’est juste la liberté des marchés et du fric. La nôtre ils s’en carrent le coquillard.

    On le voit bien : en France quand une grève dure un peu trop longtemps, on t’envoie les crs sur la gueule (petroliers comme infirmiers, rien à foutre). Y a des gens en france qui sont considérés comme terroristes parce qu’ils font des actions en faveur de l’ecologie (sabotages de chantiers, zad, reportages caméra cachée, etc) et d’ ailleurs combien en sont morts de ça !

    J’viens de voir hier soir aux infos par chez moi que le département a coupé les aides d’une asso environnementale qui aide à identifier les espèces végétales parce que cette dernière emmerdait le département pour la construction de l’aéroport de dôle (qui s’est fait en plus !) interview du blaireau cravaté « on va pas aider des associations qui nous mettent des bâtons dans les roues » mais ducon t’es en train de scier la branche sur laquelle t’es assis 🤬🤬🤬🤣

    Quand j’dis qu’on vit en dictature on me repond « va voir en Chine ou en Corée du nord » oui c’est sûr y a toujours pire, ils sont juste moins fins dans la méthode que les liberalistes occidentaux, mais on va finir comme eux de gré ou de force et c’est que le début avec l’IA !

    Malheureusement Pomm2nenettes t’as raison : tout a été mis en place pour détruire nos institutions, t’facons pour le citoyen lambda, le fonctionnaire est une charge prise sur ses impôts et tout ça pour qu’il ne foute rien. Mais le citoyen lambda oublie qu’avant non seulement on était beaucoup moins endettés que maintenant alors qu’y avait beaucoup plus de fonctionnaires et que les services plublics étaient plus efficaces (je pense notamment aux hôpitaux, en revanche il est vrai que les services du tresor public et de l’armée se portent plutôt très bien…)

    Enfin tout ça pour dire qu’on peut toujours essayer de se mobiliser, mais qu’il faudrait une mobilisation de masse, limite de toutes les classes précaires et moyennes si ce n’est plus, pour défier les lobbies et politiques de la start up nation. Ma foi je vais me laisser tenter de nouveau mais je crains fortement d’être déçue…

    « Tous ensemble pour leur foutre au cul » 💪🤣

    • Cette réponse a été modifiée Il y a 2 mois, 2 semaines par  Caro.Lino.
    • Lafrite

      Membre
      25/07/2025 à 14:11

      coucou, oui bien sûr avec plaisir, voilà ce que j’ai compris :

      Résumé de la loi Duplomb

      Objectif affiché : Simplification administrative et compétitivité agricole.

      Conséquences réelles : Recul environnemental, sanitaire et démocratique.

      1. Réautorisation de pesticides interdits

      Produit concerné : Acétamipride (néonicotinoïde).

      Risques :

      Impact grave sur les pollinisateurs (abeilles, papillons).

      Contamination des sols et des eaux.

      Risques neurologiques, endocriniens, reproductifs chez l’humain.

      Retour en arrière par rapport au principe de précaution, sous pression des lobbys agricoles.

      2. Allégement du régime ICPE (Installations classées pour la protection de l’environnement)

      Nouveaux seuils : Moins de 85 000 volailles ou 3 000 porcs = pas d’étude d’impact obligatoire.

      Conséquences : Hausse des pollutions azotées, émissions de méthane et particules fines.

      Antibiorésistance et risques respiratoires pour les riverains.

      Moins de contrôle public et de concertation citoyenne.

      3. Facilitation des mégabassines

      Mesure : Les retenues d’eau deviennent « d’intérêt général majeur », ce qui limite les recours.

      Effets :

      Destruction des zones humides.

      Surexploitation des nappes phréatiques.

      L’eau profite surtout à une minorité pratiquant l’agriculture intensive.

      Risques de conflits sociaux.

      4. Affaiblissement de la gouvernance environnementale

      Changements :

      L’OFB (Office français de la biodiversité) devient subordonné aux préfets.

      Réduction ou suppression des consultations citoyennes.

      Effet global : Moins de transparence, affaiblissement du débat démocratique et de la surveillance environnementale.

      Bilan synthétique

      Pollinisateurs : Déclin accéléré

      Sols & eaux : Pollution aux nitrates et pesticides

      Émissions : Hausse du méthane, CO₂ et particules fines

      Santé humaine : Risques respiratoires et endocriniens

      Démocratie : Moins de concertation et contrôle citoyen

      La loi Duplomb marque une rupture avec les objectifs de transition écologique et les engagements climatiques de la France. Elle est perçue comme une loi de régression environnementale répondant aux revendications d’une minorité agricole, au détriment de la santé publique, de la biodiversité et de la démocratie.

      Une pétition citoyenne a été lancée (10 juillet 2025) : presque 2 millions de signatures à ce jours. Un débat parlementaire est prévu pour le 16 septembre 2025.

      Je vous mets le lien vers la pétition :

      https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-3014

    • Caro.Lino

      Membre
      25/07/2025 à 14:21

      Merci beaucoup Lafrite 🙏🙏🙏

  • Farf

    Membre
    25/07/2025 à 13:03

    Sorry pour la succession de posts

    Quelqu’un aurait des infos sur la pétition lancée dernièrement par les syndics CFDT, CGT, FO, CFE-CGT, CFTC, FSU, UNSA etc, pour exiger l’abandon des mesures budgétaires de Bayrou ?

    @Caro.Lino Tu as mille fois raison.

    … Rassembler toutes les classes, c’est l’idée 😌

    Et concernant la loi Duplomb, comme tu le sais sans doute, une pétition en ligne sur le site de l’Assemblée nationale est ouverte. A ce jour elle a atteint un peu moins de 2 M de de signatures (dans l’absolu c’est bcp plus, puisque d’autres sites la proposent mais bref).

    Macron s’était engagé, bien avant son second mandat, à organiser des référendums si ce cas de figure se présentait (+ d’1 M de signatures). Cela s’est déjà produit et, bien évidemment des lois sont passées en force à grand renfort de 49.3

    On connaît également la largesse d’esprit de notre ministre de l’agriculture, LR chevronnée. C’est le clone du RN.

    Pour la faire courte, les 2M de citoyens qui s’opposent à cette loi sont des ignares. Le reste de la populace ne comprend rien. Pas plus qu’une très large majorité de scientifiques et autres (dont c’est le boulot !) qui n’ont de cesse de décrier les dangers qu’on encourt.

    Seuls les guignols du gouvernent « savent ».

    J’ai envie de vomir

    • Cette réponse a été modifiée Il y a 2 mois, 2 semaines par  Farf.
    • Cette réponse a été modifiée Il y a 2 mois, 2 semaines par  Farf.
  • Caro.Lino

    Membre
    25/07/2025 à 13:37

    La démocratie du 49.3, ils mettent même plus de vaseline maintenant🤣

    Le nerf de la guerre c’est le fric ça on le sait, et le seul pouvoir qui nous reste c’est la consommation. Coluche avait tout dit et rien n’a changé, c’est même de pire en pire. Si le peuple refuse d’acheter, ca n’se vendra plus.

    Mais on a tous en tête la joyeuse periode du confinement ou on a cru que les petits producteurs locaux et souvent bios allaient enfin pouvoir vivre décemment de leur travail, comme y avait plus rien dans les grandes surfaces, beaucoup se sont tournés vers eux, ils avaient même du mal à répondre à le demande.

    Aujourd’hui comme par hasard le bio se casse la gueule et les petits producteurs ont toujours du mal à joindre les deux bouts.

    J’te dis, on risque d’être de nouveau déçus… L’individualisme et l’opportunisme ont de beaux jours devant eux.

    Regarde au temps des gilets jaunes, les gens gueulaient parce qu’ils pouvaient plus aller bosser alors que d’autres se prenaient des flashball dans la gueule pour défendre le bien commun.

    Y a t-il vraiment encore quelque chose à sauver ? Je pose seulement la question.

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